Mario Pelchat lançait il y a un an Comme au premier rendez-vous, son 16e album studio, lequel marquait également ses 40 ans de carrière. L’opus en deux disques regroupe d’abord une liste de morceaux originaux offerts par des auteurs-compositeurs français, créés spécialement pour lui, puis une compilation de ses plus grands succès (pensez Pleurs dans la pluie, Voyager sans toi, Je n’t’aime plus, Toujours de nous…)
L’artiste, qui vient justement d’entamer la tournée Comme au premier rendez-vous découlant de ce projet, a eu le bonheur, la semaine dernière, d’apprendre que Comme au premier rendez-vous est finaliste au 44e Gala de l’ADISQ, dans la catégorie Album de l’année – Succès populaire. La cérémonie aura lieu le dimanche 6 novembre prochain, à ICI Télé, et Louis-José Houde en sera l’animateur pour une 17e édition consécutive. Jetez un œil à la liste des nominations ici.
Mario Pelchat se dit content de cette reconnaissance. Mais il entretient quand même une petite déception face à l’ADISQ, a-t-il confié à Showbizz.net plus tôt cette semaine.
« C’est certain que je ne comprendrai jamais pourquoi ça fait plus de 22 ans que je ne suis jamais nommé comme Interprète masculin de l’année », a-t-il lancé, en gardant néanmoins le sourire. « Ça, ça me fait de la peine... »
« Parce que, chaque fois que j’ai un projet en nomination, ça signifie qu’il y a nécessairement un interprète », a continué Mario. « Si mon album est en nomination, c’est moi qui suis derrière le projet. Dans "Comme au premier rendez-vous", je n’ai rien écrit; ce sont des chansons françaises qui m’ont été offertes. Alors, c’est un travail d’interprète! Je ne comprends pas... »
De mémoire, Mario Pelchat avance que ça fait au moins 22 ans qu’il n’a pas concouru dans le créneau de l’Interprète masculin de l’année à l’ADISQ. Même en 2000, quand il est reparti avec la statuette de la Chanson de l’année pour « Je n’t’aime plus », il n’était pas cité dans cette catégorie prestigieuse.
« Je n’ai pas de souvenirs de l’avoir été depuis 2000, alors que j’ai pourtant eu plusieurs albums en nomination depuis », a-t-il spécifié, ajoutant n’avoir aucune idée de la raison pour laquelle l’ADISQ « l’oublie » ainsi.
Mais notre homme garde le sourire et ne s’en fait pas outre mesure.
« Je ne peux pas me plaindre; je fais des spectacles, mes salles sont pleines… Ça serait de me plaindre le ventre plein. Et c’est bien correct qu’il y ait de la place pour d’autres, aussi. Aujourd’hui, davantage qu’il y a 22 ans. En 2000, j’étais blessé; j’étais dans la trentaine [NDLR : il a aujourd’hui 58 ans], et je ne comprenais pas pourquoi je gagnais la Chanson de l’année sans être en nomination comme Interprète. Je ne comprenais pas et je n’étais pas content. Aujourd’hui, je suis passé à autre chose. Mes salles se vendent… Que demander de plus? »
Mario Pelchat recevait mardi dernier le tout premier Prix Michel-Louvain de la Fondation SPACQ (Société professionnelle des auteurs et compositeurs du Québec), décerné à un auteur-compositeur-interprète pour saluer l’ensemble de sa carrière. La grande Diane Juster présidait cette soirée rassembleuse, relisez notre entrevue avec elle ici.
« Je suis extrêmement touché de ce prix, qui existe pour la première année », s’est réjoui Mario Pelchat. « Je connaissais Monsieur Louvain, l’homme qu’il était, sa carrière et son parcours. Et la Société professionnelle des auteurs-compositeurs récompense précisément l’aspect auteur-compositeur d’un parcours. Moi, ça me rend fier! »