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Et c'est pas fini

Une foule en délire pour accueillir les académiciens de 2003 au Centre Vidéotron (PHOTOS)

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Après avoir fait vibrer le Centre Bell la semaine dernière, la première cohorte de Star Académie débarquait au Centre Vidéotron ce vendredi.

Rempli à presque pleine capacité, l'amphithéâtre de la Capitale-Nationale a vibré pendant plus de deux heures sur des airs chantés (lire : hurlés) par coeur par les milliers de spectateurs investis.

Si les plus grandes vedettes de la soirée étaient bien sûr Marie-Mai, Wilfred, Marie-Élaine et Emily, tout le monde a eu droit à sa lumière. Même Pascal Nguyen-Deschênes, qui n'a vécu qu'une semaine dans le manoir de Sainte-Adèle en 2003, a pu chanter un solo.

En plus des pièces cultes que les académiciens ont interprétées à un moment ou à un autre sur la scène Star Académie, les artistes ont repris certains classiques de leur propre répertoire. Emily Bégin nous a livré « Légende Urbaine » avec une énergie incroyable (même si elle dansait en chantant, sa voix restait inébranlable), Marie-Mai a entonné sa balade « Encore une nuit » avec émotion et Annie Villeneuve a épaté la foule avec sa puissance vocale sur « Un ange qui passe », tirée de son premier album. 

On retrouvait aussi sur le setlist plusieurs titres plus récents, qui se sont retrouvés au sommet des palmarès au cours des 20 dernières années. Les pièces ont été intelligemment attribuées à des académiciens qui auraient pu chanter ces hits lors d'une soirée d'élimination s'ils participaient à Star Académie en 2024. Par exemple, le Baie-Comois Dave Bourgeois a interprété « Tennessee Whiskey » de Chris Stapleton alors que Martin Rouette a chanté « Uptown Funk » de Bruno Mars et Emily Bégin, « Bad Romance » de Lady Gaga.

La deuxième partie s'est ouverte par une visite éclair de l'animatrice de l'époque, Julie Snyder. Celle-ci a été accueillie très chaleureusement par les nombreux spectateurs. La cohorte 2003 était ainsi complète. Même Stéphane Venne, qui a écrit l'hymne de la première mouture de Star Académie, « Et c'est pas fini », était dans la salle. Plusieurs images de la téléréalité ont été présentées sur les écrans à différents moments au cours de la soirée. Ces images vieilles de 20 ans (mais c'était quoi cette tapisserie dans la chambre des filles?!) ont rappelé beaucoup de bons souvenirs aux fans de la première heure.

Le décor de style industriel, qui rappelait celui des galas du dimanche soir de l'époque, a aussi plongé le public dans la nostalgie. La mise en scène rythmée de Joël Legendre ne laissait aucune de place aux temps morts. Les cinq musiciens et deux choristes étaient régulièrement accompagnés par les 14 académiciens, qui quittaient rarement la scène. La rotation des chanteurs qui interprétaient tous, l'un après l'autre, un extrait des pièces qui figuraient sur l'album de Star Académie (qui s'est vendu à plus de 500 000 exemplaires, rappelons-le), était particulièrement ingénieuse.

Pendant deux heures, nous avons revécu la frénésie du premier Star Académie et nous devons avouer que ça nous a fait un bien fou! Une bonne grosse dose de nostalgie, dans un emballage ostentatoire, c'est réconfortant une fois de temps en temps.