À compter de ce jeudi 11 juillet, les cinéphiles peuvent voir en salles la nouveauté très attendue Nos belles-soeurs, un film de René Richard Cyr inspiré de l'oeuvre culte du même nom de Michel Tremblay. De passage à Québec pour un visionnement spécial, la distribution féminine rencontrait la presse ce mercredi, fébrile à la veille de la sortie du long métrage. Nous avons pu en discuter avec la tête d'affiche, la sympathique Geneviève Schmidt, qui a décroché le rôle prenant de Germaine Lauzon.
Rappelons d'emblée le synopsis : Dans un quartier tout sauf huppé de l'île de Montréal, à la fin des années 1960, Germaine Lauzon est l'heureuse gagnante d'un million de timbres grâce auxquels elle pourra enfin acheter par catalogue, tous les électroménagers, meubles, vêtements et autres accessoires dont elle a toujours rêvé. Lorsque la ménagère invite sa fille, sa soeur et ses voisines à une petite soirée pour l'aider à coller tous lesdits timbres dans les nombreux livrets de commandes, la jalousie s'installe de plus en plus chez ces femmes appartenant à une époque qui tarde à être révolue.
« Le sentiment qui ressort des visionnements, c'est que tout le monde a le sourire et le coeur gros », lance l'interprète de Germain Lauzon.
Il y a des films qu'on peut voir à la télévision sur un petit écran, mais pas celui-là! René Richard Cyr a fait un film pour le cinéma. - Geneviève Schmidt
La comédienne estime d'ailleurs que c'est une oeuvre universelle : « C'est mythique dans le sens que ça nous ressemble, mais ça touche tout le monde. »
Pour ce projet assez exigeant, toutes les comédiennes du film ont eu à chanter et danser, pour certaines bulles musicales dans le film, un défi que Geneviève Schmidt a accueilli avec un immense bonheur : « Moi, j'aime danser. On ne danse pas assez dans nos vies. Moi, j'aime danser, je trouve ça libérateur. Je trouve que ça crinque l'énergie. On ne danse plus dans la vie, tu sais. Dans les années 80, le monde allait dans les discothèques, il y avait quelque chose de libérateur, puis un moment donné, on a arrêté de danser. Alors moi, danser, il n'y a aucun problème avec ça. J'étais bien, bien, bien énervée! »
Elle poursuit : « Je pense qu'il n'y a rien de plus jouissif, voire contagieux, que de voir des femmes, de tous âges, de toutes formes, s'exprimer. Et je pense que les chansons qui ont été choisies dans le film représentent la voix de bien du monde. »
En plus de s'investir comme « une première de classe » dans son rôle, Geneviève Schmidt explique qu'elle s'est aussi impliquée dans les costumes, coiffures et maquillages, qui vous en mettront certainement plein la vue, tout en vous faisant revivre la nostalgie des années 60 au Québec.
Un souhait bien précis
La comédienne, que l'on pourra aussi retrouver dans STAT l'automne prochain, formule un souhait bien précis concernant le film : « Ce que je souhaite, honnêtement, c'est qu'on ait un box-office exceptionnel. Le cinéma va bien au Québec, mais il pourrait vraiment aller mieux. Je sais que maintenant, on peut dire qu'on a un record de salles. On a 91 salles au Québec à partir de jeudi. C'est un record parce qu'il y a une certaine demande probablement. J'aimerais ça péter le box-office! »
Nous ne pouvons que seconder ce souhait, avec ce film brillant que nous avons eu la chance de voir en avant-première et qui vaut largement le détour.
Des fois, on dit, quand on se rassemble, on devient fort. J'espère que ce film-là va faire ça! - Geneviève Schmidt
« Je trouve que c'est une oeuvre, honnêtement, qui est essentielle », ajoute la comédienne avant de conclure : « Et j'ai eu la chance de faire partie d'une équipe exceptionnelle, avec des actrices incroyables. »
Le film Nos Belles-soeurs est en salles partout au Québec.