C’est mercredi dernier que Maripier Morin et ses partenaires lançaient MOX, une gamme de boissons sans alcool. Pour l’occasion, plusieurs personnalités et médias étaient réunis au Bistro Joséphine, dans une ambiance festive et conviviale.
Maripier, une personne créative, s’est entre autres impliquée dans le design de la marque, qu’elle souhaitait funky et sophistiqué. « Il fallait qu’on soit fiers d’avoir la canette dans nos mains. [...] Pourquoi on ne s’inspire pas des années 70, du côté mid century ? D’où les formes, contre-formes, le bronze sur la canette. » Voyez des images dans les publications au bas de l'article.
Au-delà de la canette, l’important était, bien entendu, son contenu. La gamme se décline donc en quatre saveurs, rappelant celles de différents alcools bien connus. Toutes aussi rafraîchissantes et estivales les unes que les autres, elles sont exclusivement offertes chez les 500 détaillants Sobeys du Québec.
La mission de MOX se veut complémentaire au balado Grains d’espoir, auquel Maripier participe en tant qu’animatrice. Pour chaque canette vendue, une somme est remise à des organismes aidant la lutte aux dépendances. « Ce projet-là ne peut pas exister s’il n’y a pas de mission sociale. Sinon, on dirait que pour moi, c’est un non-sens. On peut faire des mocktails sans alcool [...], mais, pour nous, les quatre partenaires, c’était au centre de nos préoccupations. On voulait vraiment mettre ça de l’avant. »
Depuis maintenant trois ans, Maripier se rétablit. « Je ne cognerai pas du bois parce que c’est avec des efforts, mais c’est aussi avec beaucoup d’amour et beaucoup de gens. Dans les fraternités anonymes, la 12e étape, c’est redonner. Ce que j’ai, je le garde uniquement si je redonne. C’est ma façon de redonner au suivant. » Sachant qu’une thérapie peut être trop dispendieuse pour certaines personnes qui souhaitent s’en sortir, c’est grâce à MOX et à Grains d’espoir qu’elle accomplit cette ultime étape du cheminement.
Alors que Maripier rejoindra l’équipe de l’émission On part ça d’même, sur les ondes de WKND, sa relation avec le public se porte bien. « C’est sûr que j’ai envie que le public m’aime [...], mais je ne peux pas travailler qu’en ce sens. Ce qui est important aujourd’hui, pour moi, c’est que ma famille m’aime, que mes parents soient fiers de moi, que mon chum trouve que je suis sur le sens du monde, que ma fille ait une bonne maman qui prend soin d’elle, qui fait des efforts pour s’améliorer en tant que personne. Je pense que le public est au rendez-vous et ça me fait chaud au cœur. Il faut juste que je garde ça sain. »
Quel type de projet peut-on lui souhaiter pour la suite ? « Je vais prendre les gens avant le projet. Des gens en qui je peux vraiment avoir confiance, qui ont un désir de travailler avec moi, de m’amener dans des zones où je ne suis jamais allée. Que ça se fasse dans le respect, dans l’amour et dans l’accueil. Après ça, le projet n’est pas grave. »
