Vanessa Pilon, qu’on a pu voir à travers les années comme animatrice et chroniqueuse sur de nombreux projets télé et radio, dont Salut Bonjour, Glam, Occupation double extra, Soleil tout inclus, ICI Radio-Canada et bien plus, se faisait plus discrète à l’écran récemment.
En effet, c’est de façon consciente et préventive que Vanessa s’est revitalisée et a ralenti la cadence. Si elle s’est doucement retirée des médias traditionnels — pas complètement tout de même — elle s’est gardée bien occupée, en prenant le temps de réfléchir à ses prochains pas, en travaillant sur une idée d’entreprise, en signant des articles dans des magazines et en restant active sur ses plateformes numériques. Sur sa page Instagram, celle que l’on adore suivre partage des bribes de son quotidien de maman, de sa maison en campagne et de ses pensées du jour (sans oublier ses looks choisis avec soin). D’ailleurs, elle y annonçait hier la venue d’un nouveau projet de cœur, le balado L’école de la vie.
Dans le premier épisode, elle explique que l’expression dont l’émission porte le nom, signifie simplement pour elle de continuer d’apprendre, d’être curieuse et de mieux s’outiller pour naviguer à travers l’expérience humaine.
Le concept de la créatrice, qui se dit une réelle touche-à-tout, se veut donc une formule conversationnelle avec des experts passionnés, afin de répondre à ses propres questions et d’ouvrir la discussion sur une variété de sujets à travers des épisodes voués à ces diverses thématiques.
Ses ambitions avec un projet aussi personnel ? Tout simplement « D’être un humain plus nice et d’être en mesure de mieux affronter la météo de la vie », affirme-t-elle, dans son introduction (01. Pourquoi on ne te voit presque plus à la télé ?) qui met la table sur ce qui nous attend.
Parmi ses révélations livrées à travers un amalgame de force et de vulnérabilité, nous apprenons qu’elle ne s’épanouissait plus pleinement dans ce qu’elle expérimentait dans sa carrière.
Ceux qui m’écoutent, ce sera parce que ce n’est pas imposé. À la télé, on ne choisit pas qui on voit dans nos écrans. Il y avait des gens qui étaient fâchés que j’arrive dans leurs écrans, alors que si vous êtes ici, c’est que vous avez choisi [ce projet]. Ça vient avec une liberté dont j’ai vraiment, vraiment besoin.
« Est-ce que ça va plaire, est-ce que je suis assez drôle ? Est-ce que je vais me faire ridiculiser si je partage certaines de mes croyances ? » Vanessa souhaitait se détacher de sa soif de validation et de performance, pour aller plus en profondeur sur des thèmes qui ne font pas toujours consensus. L’humain, la spiritualité et le développement personnel feront ainsi partie des sujets abordés, mais aussi la nature, qui prend une place significative dans sa vie, comme dans son œuvre.
La nature, c’est devenu ma coach de vie. J’ai envie que ce soit présent dans le balado.
À seulement 38 ans, Vanessa a déjà beaucoup cheminé. Pour elle qui a goûté aux sacrifices et à l’aboutissement de plusieurs rêves à un jeune âge, la quête du succès et la recherche infinie d’une façon de combler le vide, ce n’était pas une approche durable pour être heureuse… C’est en s’arrêtant avant le cataclysme qu’elle a en est arrivée à la conclusion qu’une authentique satisfaction face à sa vie ne viendrait qu’après des efforts de réel et profond amour de soi.
Tout en reconnaissant pleinement ses privilèges, elle désire surtout créer du changement, lever le signal d’alerte sur l’environnement et les habitudes individualistes, notamment. « J’aspire à incarner une fleur qui nourrit les autres fleurs sauvages par ses racines, dans un terreau collectif plus fertile », explique-t-elle, pour illustrer la rébellion de douceur et d’inspiration à laquelle elle escompte.
Mais ce n’est pas tout pour les grandes annonces : on apprend aussi dans ce même balado, qu’elle en est au « 3e trimestre » de la conception de son entreprise, Pissenlit, qui semble très aligné avec sa vision d’avenir. On ignore toujours ce dont il s’agit, mais nous ne pouvons nous empêcher de faire le lien avec un billet qu’elle signait cet été dans le Elle Québec, qui portait le titre de Femmes-Pissenlits.
Pour en savoir davantage, nous vous invitons à écouter vous-même ce que Vanessa partage dans L’école de la vie.