Pour marquer la fin de la première saison de 5 gars pour moi, nous nous sommes entretenus avec le réalisateur, Simon Sachel, qui nous a, entre autres, parlé du format et des transformations qui ont été apportées.
« C'est un gros format britannique de Fremantle et on l'a vraiment transformé », indique-t-il d'abord. « Moi, je suis surpris qu'ils nous aient laissé autant de latitude. Dans ce genre de format-là, ils sont très à cheval sur ce qu'ils ont placé, mais on a vraiment trafiqué le show. »
Voici toutes les transformations qui ont été apportées :
- La durée est passée de 60 à 30 minutes.
- La façon de tourner a été complètement revue. « Initialement, c'est un show qui est entièrement en caméras robotisées, un peu comme Big Brother. Il n'y a pas d'humains nulle part. Ce qui donne un look un peu moins beau que ce qu'on a fait. »
- Le rythme du montage est plus rapide. « Dans le show britannique, le tempo est plus lent. Il ne se passe souvent pas grand-chose. Nous, on est en prime time à TVA un soir de semaine, donc on l'a trafiqué. »
- Il n'y a pas d'humour dans le format original. « La narration sert juste de transition, genre : Max et Julie s'en vont au parc. Nous, on a engagé un auteur et Anne-Elisabeth pour mettre une touche d'humour là-dedans et accompagner les candidates. »
« Au début, ils n'étaient vraiment pas chauds à l'idée [de transformer autant le concept], mais aujourd'hui, ils nous ont dit que de toutes les versions faites dans le monde, c'est leur préférée et ils viennent dans la saison 2 nous voir pour essayer d'adapter comment on a tourné pour les autres versions dans le monde. »
On félicite l'équipe de 5 gars pour moi qui prouve une fois de plus qu'on fait de la télévision de qualité au Québec!
Rappelons que Simon Sachel nous a aussi parlé du fameux Philippe, qui a tant fait jaser sur les réseaux sociaux. « Il nous a tous bluffés », nous dit-il. Lisez l'entrevue ici.