Grâce à Sortez-moi d’ici!, Andréanne A. Malette a affronté des défis d’endurance physique, a avalé des insectes peu ragoûtants, a dû apprendre à contrôler sa faim… et elle a même décroché un contrat professionnel!
Les deux émissions étant produites par Jean-Philippe Dion et ses collègues de Productions Déferlantes, l’auteure-compositrice-interprète est d’avis que c’est probablement sa nature curieuse mise de l’avant à Sortez-moi d’ici! qui a convaincu l’équipe de la repêcher parmi la troupe de reporters de Sucré Salé, dont la 22e saison prendra son envol lundi prochain, 22 mai, à TVA.
« On ne l’a pas beaucoup vu à l’écran, ce n’était pas flamboyant comme moment, mais on a beaucoup jasé, au camp. Je suis super curieuse d’apprendre à connaître les gens. J’étais toujours en train de poser des questions à tout le monde pour connaître leur vie! Peut-être que la production a vu que j’avais ce désir-là », a hasardé Andréanne, en entrevue avec Showbizz.net.
Déjà, la chanteuse a enregistré deux reportages au micro de Sucré Salé : l’un avec PETiTOM, et l’autre, avec Jeanick Fournier, qui s’apprête à lancer son deuxième album. « Tout le monde me demande si j’étais stressée de faire mes premières entrevues, et étrangement, non. Je ne sais pas s’il faudrait que je le sois… À "Sucré Salé", le cadre est naturel, c’est l’été, il y a une certaine liberté. J’ai l’impression que c’est juste une discussion et j’aime ça, jaser », a indiqué la nouvelle intervieweuse.
Sinon, à titre personnel, qu’a changé l’extraordinaire périple de Sortez-moi d’ici! dans la vie d’Andréanne A. Malette?
« C’est drôle à dire, mais je suis fière d’avoir, en quelque sorte, fait la paix avec l’égoïsme. J’ai souvent tendance à élever les autres et m’assurer que tout le monde est correct. C’est ce que j’ai fait, on a tous pris soin les uns des autres, mais j’avais aussi une espèce de focus que je n’avais jamais eu ailleurs. Je manquais de calories, de sommeil, de tout; alors, si mon énergie allait vers les autres, il ne me restait plus rien, et j’étais en mode survie. J’étais donc très concentrée sur ce que j’avais à faire. Ç’a été bénéfique, parce que je me suis dépassée… et je n’ai même pas perdu d’amis! (rires) Dans ma tête, être égoïste signifie perdre son monde. Mais pas dans ce cas-là. »
« Après le tournage, j’ai aussi acheté une maison en Estrie », nous a aussi informé Andréanne en guise de conclusion. « J’ai réalisé que mes racines sont là. Ça faisait 15 ans que j’étais à Montréal et, moi, je dis toujours que je suis une fille des bois. Avec "Sortez-moi d’ici!", on a été 24 heures sur 24 à l’extérieur. On dormait dehors. Et mon état est devenu tellement sain! J’ai réalisé que je suis faite pour avoir les deux pieds dans le gazon. Quand je suis revenue à mon appart’, je me suis mise à magasiner des maisons. Maintenant, mon terrain, c’est une montagne. De passer un mois dans la jungle m’a mise dans un état d’urgence, et être dans la forêt a tellement un aspect bénéfique sur ma santé mentale! Il n’y a alors plus de stress.»
Au chapitre de ses projets, Andréanne A. Malette a terminé sa plus récente tournée, Sitka, et commence peu à peu à travailler à l’écriture et l’enregistrement d’un nouvel album, sans stress. Elle assumera des mises en scène de spectacles au Festival international de la chanson de Granby, où elle s’implique chaque année, et on la verra tout l’été à Sucré Salé.
Une édition « making of », avec des secrets de tournage, de Sortez-moi d’ici! sera présentée dimanche prochain, 21 mai, à 18 h 30, à TVA. Andréanne nous spécifiait ici des conseils à l'intention des futurs campeurs. Sucré Salé tiendra l’antenne de TVA du lundi au jeudi, à 18 h 30, dès le 22 mai.
