Ce dimanche, lors de la première soirée d'élimination de Big Brother Célébrités, c'est le Français Bastos qui s'est fait montrer la porte par ses nouveaux amis québécois.
Le fait que le spécialiste de la téléréalité se soit d'abord tenu à l'écart du groupe et s'est affiché d'emblée comme le trouble-fête en faisait une cible facile. En entrevue aux Gérants d'estrade, le jeune homme indiquait qu'il ne croyait pas les excuses de ses consoeurs et confrères québécois qui affirmaient être menacés par lui en raison de son expertise dans ce genre d'émissions.
« Ma réputation, c'est plus une excuse parce que je leur ai expliqué à tous que je n'avais jamais fait un jeu de ce type », disait-il.
J'étais la cible facile, j'étais le mec un peu différent, qui ne parlait pas pareil, qui venait d'ailleurs, que personne ne connaissait. [...] Au début, il faut trouver quelqu'un, celui qui sort un peu du lot, qui n'est pas pareil, c'est facile.
Sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs sont, pour la plupart, déçus de le voir quitter si tôt. Ils auraient aimé apprendre à le connaître davantage.
D'autres reviennent par contre sur le fait qu'il aurait pu être plus rigoureux et s'informer sur les règlements du jeu avant de s'y jeter tête première. Lisez d'ailleurs ici ce que la productrice nous disait à ce sujet.
Toujours dans ce même entretien avec Marie-Josée Gauvin et Martin Vachon, Bastos est revenu sur la relation qu'il a bâtie avec Patsy Gallant. « Ç'a été ma première alliée, mais une alliée de coeur, une alliée d'affection, on a cliqué direct. C'est la première fois dans ma vie que ça m'arrive de tomber en amitié avec une personne beaucoup plus âgée que moi. »
Il a abordé en fin de parcours à quel point les choses étaient différentes en France d'un point de vue de la production de la téléréalité. « Ici, tout le monde est respectueux, gentil, organisé, rigoureux. Quand tu arrives dans une téléréalité en France, c'est le bordel! En une heure, tout est retourné. »
Ceux qui espèrent croiser Bastos dans les rues de Montréal seront déçus d'apprendre qu'il a déjà repris l'avion pour Paris.
Son bref passage chez nous nous aura offert quelques bons moments de télé et appris une leçon : parfois, étudier, faire ses devoirs, ça peut être payant!