La carrière de Robin L'Houmeau est en plein envol, alors que les titres inscrits à son curriculum vitae semblent se multiplier depuis son apparition dans Fugueuse en 2020. Le comédien n'a peut-être pas fait les écoles de théâtre, mais il compare son rôle dans STAT à une expérience similaire. Rappelons-nous que le personnage qu'il interprète, Jérémy, est le fils d'Emmanuelle (Suzanne Clément). Ils ont partagé des scènes plutôt intenses depuis le début de la première saison.
Suzanne, je n’avais jamais joué avec elle. C’est un masterclass de jouer avec ces gens là. Ils ont tellement d’expérience.
« Et aussi les journées sont tellement intenses comme tout le monde sait déjà, on tourne beaucoup de scènes par jour. Tout le monde est tellement actif, que tu dois savoir ce que tu as à faire, il faut que tu aies travaillé chez toi, que tu aies fait de la préparation pas mal. C’est une école pour ça aussi. »
De jouer avec quelqu’un comme Suzanne, qui est tellement libre dans son jeu, qui le fait depuis tellement longtemps... c’est une école.
C'est certain que de jouer avec d'aussi grands talents doit être motivant pour un artiste en début de carrière. Mais n'est-ce pas une pression supplémentaire? : « Non », affirme le comédien fermement. Non pas par surdose d'assurance, mais par acceptation de l'inconfort, comprendrez-vous suite à ses propos :
« Je manque de confiance, souvent. Mais mon père m’a toujours répété que si je suis là, c’est que je mérite d’être là d’une certaine façon, alors j’essaie de m’asseoir avec ce sentiment-là et de me dire que je suis à ma place même si ça ne fait pas longtemps que je le fais et que c’est une opportunité pour moi de m’épanouir dans l’art. Et surtout avec le type d’émission qu’est STAT, le type d’approche que les storytellers ont avec ce type d’émission là, c’est d'explorer une autre facette du médium. Il y a tellement de choses à tourner et de personnages. »
Et je pense que, si tu es un artiste, tu es curieux. Si tu es curieux, tu as de la gratitude pour ce que tu ne connais pas. Et STAT, je ne connaissais pas ce monde-là, ces gens-là, alors j’avais de la gratitude de me retrouver dans une situation où je pouvais être inconfortable et grandir avec cet inconfort-là.
Une réflexion mature et inspirante!