Lundi, nous avons eu la chance de nous entretenir avec le producteur de L'amour est dans le pré, Martin Métivier, qui nous a notamment expliqué comment la production avait fait pour s'adapter à la pandémie. Il nous a également appris qu'il n'y aurait pas de baisers cette année. Apprenez-en plus ici.
Le producteur nous a également révélé certains scoops, à commencer par le fait que plusieurs couples seront formés au cours de la saison. « On a des couples, au pluriel », nous a-t-il dit.
Puis, il nous a confié une autre primeur : « Il y a même un agriculteur qui se fait dire au revoir par sa prétendante en voyage et il y a l'inverse aussi. » On n'a pas vu ça souvent à L'amour est dans le pré! « Ce n'est pas arrivé souvent ce revirement-là. Il ne l'a pas vu venir du tout. Il a des indices pendant ce voyage-là, mais c'est quand même déchirant. »
Martin Métivier tient, par contre, à préciser ceci : « Nous ne sommes pas une émission de twists. Nous, ce qu'on veut, c'est que les gens s'aiment. Donc, on ne veut rien provoquer. C'est déjà assez compliqué d'aimer, je pense. On les laisse aller et je pense que, cette année, les gens vont être servis. »
Cette année, les 5 candidats sont très différents. « On a un homme de 60 ans. Je pense que Nicolas, l'an dernier, a ouvert les portes aux personnes plus âgées. Crime que c'est beau de voir des gens, peu importe l'âge, qui ont des étoiles dans les yeux! Les gens de 60 ans et plus, j'aime beaucoup leur authenticité. C'est tellement vrai, il n'y a pas de game qui se joue. Ils ne sont pas habitués de jouer sur Tinder, ils sont directs.
Il y a aussi Marc-Antoine, un gars gêné qui tente de sortir de sa coquille, Martin, confiant, qui cherche sérieusement l'amour, Julien, qui est particulièrement direct, puis Alex, qui veut trouver l'amour comme n'importe quel candidat. Ce n'est pas parce qu'il est gai que c'est différent. »
Concernant le premier candidat homosexuel de l'histoire de l'émission, le producteur précise qu'ils n'ont pas choisi Alex parce qu'il était gai, mais bien parce que sa quête était sincère. « Il était comme les autres. Ultimement, c'est juste parce qu'il aime les garçons qu'il est différent, mais pour moi, c'est la même quête. On a jamais voulu mettre un agriculteur homosexuel pour marquer le coup. »
Il ajoute : « On est ouvert au Québec, mais il y a quand même une résistance dans les régions, je pense. [...] Alex veut quelqu'un dans sa vie, bâtir une famille et ça, c'était un discours vraiment important parce que ce sont les valeurs mêmes de L'amour est dans le pré. On avait le bon gars cette année. Il faut dire aussi qu'on a eu aussi des réponses positives parce qu'on aurait pu mettre le portrait d'Alex et ne pas trouver des candidats qui correspondaient à ce qu'il cherchait. »