La version québécoise du succès Survivor est débarquée sur Noovo dimanche dernier.
La production a reçu beaucoup de commentaires positifs, autant des fans que des néophytes.
Mais, elle a aussi reçu son lot de critiques. Le reproche qui revient le plus souvent sur les réseaux sociaux concerne les larmes présentes en trop grande quantité dans l'émission.
Effectivement, lors du premier épisode, on a vu beaucoup de gens très émotifs, à commencer par Martin, qui a explosé lorsque Patrice Bélanger s'est adressé à lui pour la première fois. Au même endroit, sur la petite île, à quelques minutes du premier challenge, Christophe et Denis ont aussi pleuré.
Justine, elle, a craqué alors qu'elle comprenait qu'elle était dans la mire de ses comparses pour la première élimination.
Il y a aussi des pleurs dans la version américaine, mais ils sont effectivement moins nombreux. Est-ce qu'on met davantage les émotions à l'écran au Québec qu'aux États-Unis? Est-ce que nous sommes plus sensibles que les Américains? Il y a peut-être des questions à se poser en ce sens. Chose certaine, nous n'avons pas peur d'exprimer la fragilité à l'écran, ce qui est loin d'être un défaut. Rappelons-nous aussi que ce jeu n'est pas facile. Le manque de nourriture, la chaleur, la fébrilité, l'effort physique : tout ça influence considérablement l'hypersensibilité des joueurs.
Il a eu aussi beaucoup de commentaires de fans de la version américaine qui trouvent que les Québécois sont plus dorlotés que les joueurs des États-Unis. Mais, là-dessus, nous ne sommes pas d'accord. Il faut se rappeler que les Américains en sont à leur 44e saison. Ils ont augmenté la difficulté au fil des ans parce que les gens connaissent bien le concept là-bas et savent ce qui les attend. Au Québec, on part de zéro. Donc, leur donner une poche de riz en début de parcours n'est pas exagéré, au contraire.
Même chose pour ceux qui critiquent le fait que les joueurs doivent chercher les Immunités cachées uniquement lorsqu'on leur en donne la permission. Il faut expliquer le concept aux gens et y aller par étape. Ce n'est que naturel.
Les fans de la franchise doivent donc se rappeler que la plupart des téléspectateurs québécois n'ont jamais vu Survivor. Donnons-leur une chance de comprendre les subtilités du jeu. En ce sens, nous trouvons que Valérie Dalpé, productrice au contenu, et son équipe font un travail exceptionnel.
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