Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Fabienne Larouche ce lundi dans le cadre du lancement de la programmation 2022-2023 de Club illico alors qu'elle présentait la nouvelle série Les révoltés, mettant en vedette Pier-Luc Funk et Sarah-Jeanne Labrosse.
Nous avons profité de cette rencontre pour aborder avec elle les changements qui ont été apportés à STAT depuis les critiques de certains téléspectateurs qui lui ont reproché son manque de vraisemblance.
« On n'est pas médecin », mentionne d'abord la productrice. « Nous, on regarde ça et on se dit : "wow, il y a de l'action et tout", mais on ne sait pas comment placer un respirateur. On a appris comment tourner ça. C'est une quotidienne alors on n'a pas les mêmes moyens qu'une série traditionnelle. »
Elle est allée chercher l'aide d'un médecin bien connu dans le milieu des médias. « Le docteur Vadeboncoeur s'est lié à nous », dit-elle. « Il travaille en amont. Dès l'écriture des textes donc déjà, il peut corriger des choses. [...] Il est très coopératif et très créatif dans le sens qu'il comprend les impératifs de la production, il comprend le travail de Marie-Andrée [Labbé]. »
Il n'est pas présent physiquement sur le plateau, mais si l'équipe a des questions, elle peut lui envoyer des vidéos afin qu'il donne son avis.
« Sur le plateau, il y a un mois et demi, on avait trois infirmières et les trois ne disaient pas la même chose. La réalisatrice m'a appelée en me disant : "Ça fait 20 minutes qu'on discute parce qu'elles ont chacune leur façon de faire les choses". Dans chaque hôpital, c'est différent », indique-t-elle.
Elle ajoute : « Un commandant de police qui s'en va exécuter le chef des motards dans un autobus en plein champ, ça passe comme une lettre à la poste, mais le "plaster" mal placé par exemple, oh non! »
Fabienne Larouche en est à sa troisième série en milieu hospitalier (Urgence, Trauma et STAT) et elle indique que les critiques sont les mêmes chaque fois.
La productrice tient quand même à préciser que les choses se sont tassées depuis quelques semaines; il y a beaucoup moins de plaintes. « On n'en entend plus beaucoup parler. »
Les cotes d'écoute sont très satisfaisantes pour la productrice. « Il y a beaucoup beaucoup de gens qui écoutent la télé à 7 h! », lance-t-elle.
Elle ne devait pas initialement produire la nouvelle quotidienne de Radio-Canada. « On s'est associé avec Guillaume L'Espérance pour qu'éventuellement Guillaume reprenne ça. Mais, je suis là parce que c'est un défi, c'est stimulant, j'ai eu envie. »
Fabienne Larouche nous promet « toute une finale » pour la mi-saison. Voyez ici quand elle sera diffusée.