Les blessures des campeurs de Sortez-moi d'ici! n'ont pas été montrées à la caméra et ne sont pas abordées non plus dans l'émission des coulisses, disponible dès maintenant sur TVA+ et qui sera diffusée à TVA dimanche prochain.
Marianne St-Gelais nous apprenait récemment qu'elle s'était blessée à deux reprises, une fois lors d'un accident au camp et l'autre par une piqure d'insecte. Apprenez-en plus ici.
François Marquis nous raconte que, lui aussi, a été la victime d'une bestiole.
« Au Costa Rica, ils ont une sorte de fourmis qui s'appelle les "Bullet ant", comme balle de fusil, elles s'appellent comme ça parce que ça fait aussi mal se faire piquer par ces petites bêtes-là que de recevoir une balle de fusil », nous explique-t-il d'abord.
« Je n'ai jamais eu aussi mal quelque part de toute ma vie. C'est effrayant! Les piqures d'insectes sont classées de 1 à 4 sur l'échelle des douleurs. Les fourmis rouges, les piqures de guêpes, c'est à 1 sur l'échelle de 4, les grosses guêpes, les "killer bee" qui font si peur à tout le monde, c'est 3. Les "Bullet ant", c'est eux autres le 4. Il n'y en a qu'un seul à 4 et c'est eux autres. C'était épouvantable comment ça faisait mal. Il y a deux-trois épisodes où j'ai l'air grognon dans mon coin, c'est à cause de ça, je souffre sans bon sens. Il n'y a pas de médicament pour cette douleur-là. Il n'y a rien qui fonctionne. Le médecin m'a juste dit : "vis avec". Ça, c'est le moment où j'ai failli dire : "Sortez-moi d'ici". »
« Les 3 ou 4 premiers jours, c'est l'enfer, mais ç'a pris 11 jours avant pour que ça arrête de faire mal. À la finale, mon bras faisait encore mal, mais ce n'était rien comme les jours avant. »
Il précise quand même qu'en aucun cas, sa blessure peut expliquer sa défaite. « J'étais capable de faire la finale sinon j'aurais juste abandonné. Je n'aurais pas fait quelque chose de dangereux et ils ne m'auraient pas laissé faire quelque chose de dangereux. C'est la victoire d'Andréanne, ça lui appartient, il n'y a pas d'excuse, c'est comme ça. »
On s'est également demandé si le Dr François Marquis avait la déformation professionnelle d'aider au camp lorsque quelqu’un se blessait ou éprouvait un malaise. Voici sa réponse : « Ce n'est pas que je n'étais pas capable, mais ça, c'est quelque chose qu'on avait mis très clair d'emblée dans l'aventure : je n'étais pas le médecin de l'expédition. Parce qu'il y a des implications légales extrêmement importantes à ça parce que je n'ai pas de permis de pratique au Costa Rica. C'est certain que s'il y avait eu une urgence j'aurais assisté les médecins de là-bas comme un bon samaritain qui a pas mal d'entrainement, mais ils avaient de très bons docteurs. La sécurité était présente. J'ai jamais senti qu'on était en danger. »
Il nous précise également que la faim a été une difficulté majeure rencontrée dans son expérience à Sortez-moi d'ici! « J'ai eu faim comme j'ai rarement eu faim dans ma vie. Ce qui était extrêmement motivant pour gagner les défis de bouffe. Les Oranges, on a gagné tous les défis de bouffe. Après les piqures de fourmis, c'est ce que j'ai trouvé le plus difficile. »
Il ajoute : « Il y a des moments où quand on savait qui allait faire les épreuves, comme les épreuves allaient nous donner des étoiles qui allaient nous donner de la nourriture, on donnait plus de calories à ceux qui allaient faire les épreuves. On ne gaspillait rien. Avec Jean-Michel, on avait développé des techniques pour conserver le gruau. On faisait des galettes, des biscuits, donc quand les gens, dans le milieu de l'après-midi, revenaient des épreuves et avaient faim, il y avait toujours un petit quelque chose à grignoter. Ce n'était pas très bon, ce n'était pas grand-chose, mais il y avait quelque chose. »
Rappelons que l'épisode spécial des coulisses, dans lequel vous pourrez en apprendre plus sur les quantités de nourriture attribuées aux campeurs quotidiennement, sera diffusé à TVA dimanche prochain à 18 h 30.