Mardi dernier, Guillaume Lemay-Thivierge offrait sa première entrevue télévisée après la tourmente qu'il a vécue et qui l'a amené à perdre certains contrats. Pour ce retour, il avait choisi Sucré Salé, permettant ainsi à Patrice Bélanger de plonger dans le vif du sujet.
Nous avons eu droit à une entrevue à coeur ouvert, dans laquelle Guillaume Lemay-Thivierge avouait avoir vécu une dépression l'hiver dernier. Apprenez-en plus sur ce sujet ici.
Rencontré dans le cadre du lancement de la programmation de TVA, le comédien et animateur nous explique pourtant qu'une grande partie de cette entrevue n'a pas été gardée au montage : « Ils en ont coupé les trois quarts », lance-t-il d'emblée.
« Ça ne m'a pas dérangé, mais ce qui a été dit et qui n'a pas été vu, ça fera partie d'un reportage pour savoir qui je suis vraiment. On a été dans la légèreté, mais moi j'allais dans quelque chose de plus profond dans cette entrevue, je n'étais pas gêné de le faire. Ils ne l'ont pas gardé, c'est leur droit, c'est Sucré Salé. Mais ça pourra toujours servir, parce que ça met en lumière la personne que je suis. »
Il revient sur la période noire qu'il a vécue cet hiver : « Ça va beaucoup mieux. Ma période, disons éprouvante, ça a été à partir de Noël, jusqu'au mois de mars. Ça, ç'a été très pénible. »
Pendant cette période, est-ce que l'artiste a pensé qu'il ne reviendrait pas devant les caméras? Il nous répond sans hésiter : « Non, jamais. [...] Je me suis rendu compte que ça demeure fragile et que ça demeure un privilège de faire partie de cette belle grande famille-là. Mais quand tu as ta place et que tu es établi, je pense qu'il y en a d'autres qui se sont rendu compte que tu ne débarques pas quelqu'un comme ça [en claquant des doigts]. »
On le retrouvera d'ailleurs à l'animation de la seconde saison de Chanteurs masqués à TVA, à compter du dimanche 18 septembre à 18 h 30, en compagnie des juges-enquêteurs Anouk Meunier, Véronic DiCaire, Sam Breton et Stéphane Rousseau.
« Je m'amuse juste plus », indique-t-il à propos de son animation. « On est plus à l'aise, mais moi je veux garder le côté plus prestigieux. Andrew McNally m'habille comme ça n'a pas de bon sens. Le début de l'émission, une petite chorégraphie pas trop complexe, pour que je sois capable de l'apprendre. Je fais confiance au chorégraphe et j'essaie de l'apprendre le mieux possible, je me force, je veux être sur la coche. Mais moi, j'aime laisser la place aux gens, admirer, rire, écouter. Je regarde les chorégraphies, je m'en inspire pour mon animation. Je suis dans le respect du public. Ils sont là pendant 4 h de temps, c'est long. [...] J'aime démocratiser les choses le plus possible. Mon animation, je la veux slick, professionnelle, belle, éloquente. »
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