Entre les cas médicaux complexes, les vies qui volent en éclat et les tarentules, l'autrice Marie-Andrée Labbé nous a fait vivre toutes les émotions depuis le début de la troisième saison de STAT. Les images qui ont été présentées aux téléspectateurs ce jeudi, dans la percutante finale de mi-saison, mijotaient depuis un certain temps dans l'esprit de l'autrice, qui voulait marquer l'imaginaire. Elle aura réussi, en plaçant le destin de certains de ses personnages principaux dans la balance.
D'abord, Pascal St-Cyr (Normand D'Amour) a perdu son poste de direction, alors que la nouvelle directrice générale a fait son arrivée, nulle autre que Claude Coupal (Caroline Néron). Puis, les vies de Delphine et Philippe (Virginie Ranger-Beauregard et Patrick Labbé) ont été mises en danger, alors que Steve (Marc Beaupré), en pleine psychose, a refusé de porter assistance à l'une, tout en poignardant l'autre. Des images choquantes, que nous n'attendions pas du tout, soyons honnêtes!
En marge de cette finale de mi-saison, que nous avions pu voir quelques heures avant la diffusion, nous nous sommes entretenus avec l'autrice Marie-Andrée Labbé, qui semblait ravie de notre étonnement : « Yes! C'était le but. Je suis bien contente », nous disait-elle en riant.
« Ça faisait un petit bout quand même que j'avais mon idée. Mais c'est plus dans la façon et dans les détails que je suis vraiment dans mon émotion du moment », nous dit-elle concernant son travail de création qui se fait majoritairement quelques semaines avant la diffusion.
Elle explique : « Tout l'épisode est construit autour de l'histoire des gens qui perdent connaissance. Ça, ça prend quand même un minimum de préparation. Je ne suis pas arrivée là par hasard. Je le savais depuis qu'Anne-Marie avait quitté l'urgence, la dernière fois qu'on l'a vue. Je le savais, moi, que je revenais avec ça. »
En outre, l'autrice nous indique que ce cas médical va se régler dans la première semaine du retour, en janvier.
Concernant nos inquiétudes pour l'avenir de Pascal St-Cyr à Saint-Vincent, l'autrice nous dit : « Il demeure oncologue, ça, c'est clair », mais elle refuse toutefois de nous dire si les récentes révélations vont faire perdre du temps d'antenne au bon médecin. Ce sera un sujet important des deux premières semaines de janvier.
Concernant le geste posé par Steve, alors dans une psychose, l'autrice ajoute : « C'est un médecin qui est en contrôle de sa maladie, du moins c'est ce qu'il nous dit. À quel moment on prend les choses en main et on décide que là, il faut intervenir? Il y a Delphine qui a levé un flag plus haut que les autres, mais sinon, les gens lui font confiance, parce que jusqu'à maintenant, il n'a fait aucune gaffe dans son métier. À quel moment met-on le pied dans la porte pour dire...? Ça va être un peu de ça dont on va parler au retour. »
Pour élaborer ces scènes de psychose, Marie-Andrée Labbé nous confirme avoir travaillé avec un consultant psychiatre : « C'est quelque chose qui se peut. »
Reposez-vous dans le temps des fêtes, parce que ça va prendre un cœur solide pour la suite!
Voilà les mots que Marie-Andrée Labbé souhaitait adresser aux téléspectateurs après cette finale alarmante. Loin de se faire réconfortante, celle-ci en rajoute une couche lorsqu'on lui demande de nous rassurer sur le sort de ses personnages, en nous lançant un « bonne chance » suivi d'un rire moqueur.
Il faudra être au rendez-vous pour connaître la suite, à compter du lundi 6 janvier à 19 h, sur les ondes de Radio-Canada.