On le sait, il l'a beaucoup dit, autant dans l'aventure qu'à sa sortie, sa participation à Survivor était très importante pour Joël.
Ainsi, lorsqu'il a été éliminé du jeu, ç'a été difficile pour lui de l'accepter.
Quand il est arrivé dans la villa du jury, il n'avait pas encore fait son deuil.
« C'était comme trop », nous confie-t-il. « Je n'étais pas prêt. J'étais fâché, je voulais être sur les îles. J'ai remis mon coton ouaté qui était sale et j'ai dormi au sol à côté du lit la première nuit. Mais, j'ai pris un oreiller, j'ai triché. [...] La deuxième nuit, j'ai assimilé la défaite, ça allait un peu mieux, donc j'ai pu dormir dans le lit. »
Il s'explique : « C'était très important pour moi de faire Survivor et le fait d'être retiré du jeu, c'était crève-coeur en titi. Je n'étais pas prêt à ce confort-là, à ce bien-être-là, je voulais continuer d'être dans la bouette et "fighter" pour ma vie. »
« L'avantage de ne pas être le premier à entrer dans la villa, c'est qu'il y a quelqu'un qui t'attend qui connaît vraiment bien ta réalité. Sango a été beaucoup présent pour moi, une chance qu'il était là », ajoute-t-il.
« Le support psychologique qu'on reçoit là-bas est super, on est vraiment bien encadré par des professionnels, mais de le partager avec quelqu'un qui a vécu ce que tu as vécu, ça change tout. Les psychologues, ils ne dorment pas sur du bambou pendant un mois... Ils sont super bons, mais de me confier à quelqu'un qui sait ce que j'ai vécu, ça m'a fait beaucoup de bien. Sango m'a vraiment ramassé à la petite cuillère. »
Survivor est une expérience très exigeante mentalement et physiquement, et il ne faut pas négliger l'effet sur les participants a posteriori. Heureusement, ils sont épaulés par une équipe de professionnels avant, pendant et aussi après l'aventure.
Rappelons qu'une pétition circule actuellement sur le web concernant Joël. Apprenez-en plus ici.