Nathalie Simard a quitté l'aventure Sortez-moi d'ici! dimanche dernier, à notre plus grand désarroi.
Elle apportait une folie, une joie de vivre à l'émission, qui faisait du bien.
Nous avons pu nous entretenir avec la chanteuse, qui est revenue sur son expérience, à commencer par le manque de nourriture, un élément qui agace beaucoup les téléspectateurs. Ceux-ci ne se retiennent pas pour en faire mention sur les réseaux sociaux.
« Ç'a été difficile pour tout le monde », indique-t-elle d'abord. « Du gruau le matin, pas de sucre, pas de sel, même pas de corps gras. Du riz et des bines. Et quand tu réussis à avoir quelques étoiles, ce n'est pas la grosse affaire. Des têtes de poissons, des ménés. On travaille fort pour des défis, mais les étoiles ne nous ont pas beaucoup donné de "goodies". Des vertèbres de veau, il n'y a pas de viande après ça! »
Nathalie ajoute, sereine : « Mais, je me disais : "Y en a qui n'ont rien à manger". On a au moins la base. On ne tue pas des animaux pour survivre, on n'est pas là-dedans. C'est quand même pas si mal. Mais, moi, je relativise beaucoup. Ç'a été ça, ma vie, aussi. J'ai vécu des moments difficiles, et, à quelque part, la jungle, oui, ç'a été difficile, mais j'ai vécu bien pire que ça. »
L'ex-campeuse indique que ce qu'elle a trouvé le plus difficile, c'est de « dormir à la belle étoile ». « Il fallait lâcher prise sur les créatures qui pouvaient venir nous visiter pendant notre sommeil. Tu ne dors pas super bien. Tu n'es pas complètement tranquille. Je réussissais à dormir, mais j'étais très contente de retrouver mon lit et de ne pas avoir peur d'araignées, de scorpions [qui se promenaient autour].»
Elle indique que, malgré tout, l'équipe la mettait en confiance. « C'est une production tellement bienveillante. Ils ont pris des assurances, ils ont mis des gens autour de nous pour s'assurer qu'il ne nous arrive rien. Le but, ce n'est pas de se faire piquer par un insecte et de mourir. Dans la nuit, des fois, on entendait du bruit, on se réveillait, et on voyait un ranger qui arrivait et qui avait attrapé un serpent. [...] On était filmés 24/7 et "mikés" [dotés de micros, NDLR] jour et nuit, donc peu importe ce qui arrivait, on était protégés. »
Nathalie Simard dit ressortir grandie de cette belle aventure. « On revient dans notre pays et on n'a plus peur de nos araignées. On relative davantage et on apprécie davantage notre beau Québec et comment nous sommes chanceux. Moi, je suis une fille de nature. L'été, j'aimais ça dormir à la belle étoile, mais je ne le faisais plus parce que j'haïs les bibittes, mais là, probablement que je vais le refaire. "Sortez-moi d'ici!" m'a apporté ça, d'être plus dans la gratitude de la nature et comprendre l'importance que chaque bibitte a dans notre écosystème. »
En attendant, nous, on va s'ennuyer de son bonheur contagieux qui réchauffait nos coeurs chaque dimanche!
On pourra retrouver Nathalie Simard dès le 15 mai, à 20 h, sur Évasion, dans l'émission Sortez-moi d'ici!, mais pas tout de suite, où Marianne St-Gelais et elle feront découvrir au public un tout autre côté du Costa Rica.