Lors de son passage à Bonsoir bonsoir, Patrick Lagacé s'est fait questionner d'emblée sur sa collaboration à l'article de La Presse sur Philippe Bond, qui a fait beaucoup de vagues cet été.
Il indique d'abord que le dossier traînait « dans les tiroirs de La Presse depuis un petit bout [de temps] ».
Il enchaîne en disant : « Il y a des collègues de La Presse qui avait déjà travaillé là-dessus, Stéphanie Vallet et Katia Gagnon. Après le statut de Philippe Bond, il y a des femmes qui ont décidé de dire leur vérité et j'ai été contacté. Charles-Éric Blais-Poulin travaillait déjà là-dessus donc on a joint nos forces, c'est comme ça que c'est arrivé. »
Patrick Lagacé était en vacances lorsqu'on l'a joint, mais a choisi de reprendre le boulot pour travailler sur ce dossier. « Je suis sorti pour ça parce que quand on t'approche pour te confier des trucs comme ça, c'est dur de dire : rappelez-moi le 15 août. »
En ce qui a trait à l'histoire en question, il dit ceci : « Je ne peux pas dire que je la connaissais. Je me méfie toujours de ce qui n'est pas prouvé. En cette matière-là ou toute autre matière. Tu entends toute sorte de choses et des fois tu vérifies et ça ne s'avère pas, des fois, c'est faux. Moi, je n'avais pas fait de vérifications là-dessus. Je ne connaissais pas les détails de ces allégations-là avant. »
Le journaliste explique pourquoi, il y a quelques années, l'article n'a pas pu paraître dans les pages de La Presse. « Il manquait des éléments pour rencontrer les standards de publications de La Presse. Que ce soit pour une histoire à la metoo, que ce soit pour une histoire de police ou d'éducation, ce qui compte c'est ce que tu peux démontrer. Si tu es poursuivi, en cour tu exposes ta démarche journalistique. Est-ce que ça tient la route? C'est ça le standard de publication en général. »
Rappelons qu'au lendemain des évènements, Kim Lévesque-Lizotte avait publié un texte qui a été beaucoup repartagé par les vedettes québécoises. Lisez-le ici.
