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STAT : Normand D’Amour impatient d’en savoir plus sur la suite

Images de la série STAT

Notre sevrage de STAT pour la période estivale est à peine commencé que, déjà, on désespère de connaître la suite de l’intrigue. Et nous ne sommes pas seuls : même les acteurs de la quotidienne de Radio-Canada piaffent eux aussi d’impatience de savoir ce qui attend leurs personnages à l’automne.

C’est notamment le cas de Normand D’Amour, alias Pascal St-Cyr, l’oncologue et directeur des services professionnels de l’Hôpital Saint-Vincent. Celui-ci a eu un dernier épisode chargé, alors que son vieil ami Gabriel (Jean-Nicolas Verreault) s’est réveillé du coma en lui vociférant au visage, et qu’il a été invité à prendre part à la fête d’anniversaire de son fils Siméon (Benjamin Gratton), lequel ignore tout de l’identité de son géniteur.

Le secret de la paternité de Siméon éclatera-t-il au grand jour en début de deuxième saison de STAT? Pascal St-Cyr continuera-t-il la chasse à ses démons intérieurs? Saura-t-on ce qui est réellement arrivé à Gabriel et si Pascal avait un rôle à jouer dans les événements?

Normand D’Amour, quand on lui pose toutes ces questions en entrevue, ne nous laisse pas languir longtemps en annonçant qu’il sait « fuck all » (rien du tout, NDLR) de ce qui les attend, ses collègues et lui. Les tournages de STAT ne reprendront qu’en juillet. Il consent seulement à nous glisser le seul mini indice qu’il a jusqu’ici réussi à obtenir…

« On s’est rencontrés après, on a fait un retour sur toute l’année avec (l’autrice) Marie-Andrée Labbé, Fabienne (Larouche, productrice), et tout. Tout ce que je peux dire, tout ce qu’on a appris, c’est que ça se passera deux ou trois semaines après la finale. On n’en sait pas plus pour le moment... »

Gavons-nous donc de ces quelques miettes pour le moment! Pour le reste, Normand D’Amour se dit comblé par ce protagoniste de Pascal St-Cyr, qui lui offre bien de la matière à creuser dans son jeu.

« Je le trouve super cool, ce gars-là. Oui, il tient les rênes de l’affaire, mais il n’a pas le choix; c’est un hôpital! Et on comprend pourquoi il est comme ça : il a été battu par son père, il a vu son père battre sa mère… C’est sûr qu’il a une certaine violence en lui. Tranquillement, il commence à comprendre, à évoluer. Ce que j’aime de mes personnages, c’est de les voir évoluer, et c’est ce que ce personnage est en train de faire. »

Qui plus est, le succès populaire est au rendez-vous pour STAT, ce qui comble de bonheur le comédien.

« C’était notre mandat, de faire oublier un peu "District 31". C’était un gros mandat! Et je pense qu’on y est arrivés. On n’est peut-être pas encore rendus là, mais à 1,6 million (de téléspectateurs) et 35 % des parts de marché, en huit mois, c’est quand même assez incroyable! On est très fiers. Fabienne est contente, on est une belle gang d’acteurs, et surtout, on a une auteure incroyable, Marie-Andrée Labbé. Je lève mon chapeau à cette fille, qui a su, pendant ces huit mois-là, tenir les gens en haleine, avec des histoires et tous ces personnages. On est 13…! »

« La charge de travail n’est quand même pas si mal, au tournage », a enchaîné Normand D’Amour. « On a l’impression que, dans une quotidienne, on travaille beaucoup, mais en moyenne, je travaille trois ou quatre jours par semaine, et certaines journées, j’ai seulement deux scènes. Et d’autres, j’en ai 12. Mais c’est bien réparti. Et la gang, la technique, la production, ils sont super hot, ils sont super entraînés. Ça va super bien! »

L’autrice Marie-Andrée Labbé nous parlait ici d’une thématique qu’elle est fière d’avoir abordée dans STAT, et ici de la collaboration qu’elle a nouée avec une personne proche d’elle. Le comédien Lou-Pascal Tremblay, qui incarne le mystérieux Jacob, au coeur de l’intrigue majeure, nous racontait aussi sa propre perception de la finale de STAT, ici.

Normand D’Amour sera en spectacle tout l’été dans la pièce Le diner de cons, dont vous pouvez lire notre critique ici. On peut également le voir dans le film Le purgatoire des intimes, disponible sur la plateforme Crave, où il se commet dans une prestation particulièrement percutante.