Alexandre Barrette était de retour dans le siège du fou du roi à Tout le monde en parle, ce dimanche 9 mai, et l’humoriste en a profité pour revenir sur les incidents de la dernière semaine ayant découlé du passage controversé de Maripier Morin sur le plateau de Guy A. Lepage dimanche dernier.
La tension était effectivement à couper au couteau au cours des derniers jours sur les réseaux sociaux, alors que les opinions sur la tentative de l’animatrice et comédienne de faire amende honorable auprès du public n’auraient pu être plus divisées. Une division dont Anaïs Favron a d’ailleurs injustement payé les frais, recevant de nombreux commentaires injurieux pour avoir osé poser des questions qui devaient être posées.
Une situation qu’Alexandre Barrette a habilement adressée d’entrée de jeu.
« Quand Radio-Canada m’a appelé pour refaire le rôle du fou du roi, j’en ai conclu que vous aviez apprécié ma première présence. Ils m’ont dit : ''Pas tant, mais il n’y a juste plus personne qui veut le faire''. Je suis très heureux d’être là par dépit! », a blagué le principal intéressé pour détendre l'atmosphère.
L’humoriste a ensuite voulu passer aux choses un peu plus sérieuses en livrant un message de la plus haute importance en ce qui a trait aux dérapages de plus en plus fréquents auxquels nous assistons sur les médias sociaux.
Ce dernier s’est alors tourné vers le moyen d’expression le plus efficace qui soit pour arriver à ses fins.
« Avec la semaine passée, les réseaux sociaux s’enflamment sur tout sujet. Il y a beaucoup de violence verbale. Et moi, ça me touche de près, ce phénomène-là. Et je sais que les slams sont très populaires. J’ai écrit un slam sur ce sujet-là », a-t-il expliqué, tout en nous laissant entrevoir la façon dont cette intervention allait assurément tourner.
Sur une musique de fond parfaitement choisie pour l’occasion, Alexandre Barrette s’est lancé, sans retenue ni filet : « L’intimidation, c’est non. Voilà. »
« Partagez ce moment-là. Je vais le rendre aussi disponible sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas un texte, c’est un slam », a-t-il indiqué par la suite, devant un Guy A. Lepage à la fois stupéfait et hilare.
Clair, net et précis.
