C'est ce lundi au Palais de justice de Montréal que s'ouvrait le procès de l'animateur déchu, Éric Salvail.
Les faits allégués reprochés à l'animateur dans ce procès remontent en 1993.
C'est d'abord un reportage de fond de La Presse, publié au coeur de la vague #metoo, qui a révélé au grand jour les inconduites sexuelles de l'ex-animateur. Toutefois, seule l'une des douze plaintes déposées a été retenue par la cour.
Il est ainsi accusé d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel à l'endroit d'un homme. Le contenu de la plainte est, depuis le début, frappé d'une ordonnance de non-publication, mais la cour a estimé que la preuve était suffisante pour aller en procès.
Le plaignant se nomme Donald Duguay et il est aujourd'hui dans la quarantaine.
Celui-ci avait d'abord souhaité garder l'anonymat, avant de finalement dévoiler son identité au grand jour et offrir notamment une entrevue à coeur ouvert à Tout le monde en parle. Voyez ce qu'il avait à dire à ce moment ici.
Au départ, Salvail avait choisi un procès devant juge et jury, mais il a changé d'idée en novembre dernier. C'est donc seulement un magistrat de la Cour du Québec qui tranchera quant à l'innocence ou la culpabilité de l'accusé. Le juge Alexandre Dalmau présidera le procès qui comptera quatre jours d'audience.
Ce matin, Salvail s'est présenté à la cour en refusant de s'adresser aux journalistes qui étaient nombreux à l'attendre.
Donald Duguay a quant à lui déclaré : « Je vais dire la vérité et j’espère que la vérité va triompher », selon le Journal de Montréal
Depuis l'éclatement de cette affaire, Salvail s'est complètement effacé de la vie publique, en plus de vendre ses demeures luxueuses à Montréal et en Floride. Voyez l'une d'elles dans la galerie ci-dessous.