En début de saison, Donald Duguay, la présumée victime d'Éric Salvail, a raconté les détails de l'agression dont il a été victime. Voyez le tout ici : attention, c'est plutôt graphique!
Mardi, l'avocat de Salvail a contre-attaqué de façon brutale, accusant Duguay de « mentir et dire des faussetés pour combler un besoin d’attention », selon ce que rapporte Le Journal de Montréal.
Maître Michel Massicotte a tenté de faire ressortir des contradictions dans le discours du plaignant, le bombardant de questions, notamment sur son habillement le jour J et sur ses réactions face à l'agression. Il lui a notamment demandé si Salvail se trouvait à gauche ou à droite à tel ou tel moment ou où était situé l'urinoir dans la salle de bain. Le juge Alexandre Dalmau a même dû intervenir afin de demander à l'avocat de laisser le témoin répondre avant de riposter.
L'avocat a aussi mentionné les circonstances du dépôt de sa plainte, soit après un reportage de La Presse. Massicotte soutient que M. Duguay souffre d'un grave besoin d’attention qui aurait motivé cette croisade publique. « Du tout », a rétorqué le témoin lorsque l'avocat a lancé ces suppositions.
Par la suite, l’avocat de la défense a lu un long message envoyé par Duguay à la procureure de la Couronne qui dénonce la lenteur du système judiciaire et met en doute la compétence de l’avocate spécialisée en agression sexuelle.
Comme le rapporte Le Journal de Montréal, Éric Salvail écoutait l'échange entre son avocat et le plaignant, sans bouger.
Le procès se poursuit mercredi.