Sortez-moi d’ici! et Survivor Québec étant diffusées parallèlement cet hiver, respectivement à TVA et à Noovo, il fallait inévitablement s’attendre au jeu des comparaisons entre les deux concepts.
Le chroniqueur télé de La Presse, Hugo Dumas, notamment, a tracé le parallèle entre les deux émissions dans un article, tirant la conclusion que certaines épreuves de Sortez-moi d’ici! étaient peu enlevantes devant celles de Survivor Québec. Ce à quoi le coanimateur de Sortez-moi d’ici!, Alexandre Barrette, a répliqué ceci sur le plateau de Tout le monde en parle, le mois dernier.
Invité lui aussi par Showbizz.net à réagir à ce type de commentaires, Jean-Philippe Dion, coanimateur et producteur de Sortez-moi d’ici!, a affirmé ne s’en être jamais formalisé.
« Je trouvais ça ridicule », a argué Jean-Philippe Dion. « Je trouvais que cette comparaison était comme de comparer des pommes et des choux. Ça n’avait aucun rapport. Ce n’est pas le même genre d’émission. [Dans Survivor Québec], l’humour n’est pas là du tout. Patrice [Bélanger, qui pilote Survivor Québec] fait une super bonne job, mais notre animation n’a rien à voir avec la sienne. C’est juste soulevé pour essayer d’attiser un feu qui n’existe pas! »
Jean-Philippe Dion soutient d’ailleurs qu’aucun jeu de Sortez-moi d’ici! ne sera revu, et qu’aucun changement majeur ne sera apporté à la formule en vue de la deuxième saison, qui sera en tournage en juillet.
« Je te confirme que non. C’est un show qui coûte des millions à produire. On est au Québec. Je ne pense pas que qui que ce soit, dans une équipe de production, se dise : "On va "botcher" [négliger, NDLR] et on va garder de l’argent pour s’acheter un nouveau char à la fin de l’année!" Je ne pense pas que ça arrive... »
Le grand manitou du projet se dit par ailleurs extrêmement fier du produit que son équipe et lui ont réussi à livrer dans les contraintes (budget, temps, etc) propres au Québec. Jean-Philippe Dion va jusqu’à parler de Sortez-moi d’ici! comme d’un « conte de fées », considérant la moyenne d’écoute de 1 600 000 téléspectateurs captivés par la téléréalité cet hiver.
« Fallait réfléchir avec nos budgets à nous, qui ne sont pas les mêmes qu’en Angleterre ou en Australie. Il a fallu que l’équipe soit très, très créative, pour parvenir à envoyer 150 personnes dans la jungle, construire des décors, imaginer comment tourner ça et établir les règles de vie dans le camp. C’était tout un défi! »
« Moi je n’ai jamais fait un projet, dans ma vie, où j’ai autant senti qu’on parlait à des enfants de 3 ans autant qu’à des gens de 90 ans. Ça ne m’était jamais arrivé, même avec "Star Académie". Encore hier, Pierre-Yves Lord me racontait que son petit voisin de 3 ans était fan. On lui a envoyé une vidéo pour le saluer. Moi, j’ai des filleuls, des cousins, cousines, des belles-mères, qui m’ont tous parlé de cette émission-là. Ç’a vraiment créé l’événement! On n’arrête pas de se dire que la télé a de la difficulté, mais je pense que c’est la preuve qu’en proposant de grands événements télévisuels qui peuvent rejoindre un large auditoire, on est encore capables d’attirer », a ajouté Jean-Philippe Dion.
Une édition « making of », avec des secrets de tournage, de Sortez-moi d’ici! sera présentée dimanche prochain, 21 mai, à 18 h 30, à TVA.
Ici, le finaliste François Marquis nous raconte lui aussi une anecdote marquante de son passage à Sortez-moi d'ici!