Pourquoi diable Jean-François Mercier – comme tous ses camarades/adversaires de Sortez-moi d’ici!, d’ailleurs! – a-t-il accepté d’aller se foutre dans pareil guêpier? À lui seul, le premier épisode de la nouvelle téléréalité de TVA, diffusé dimanche, a probablement fait frissonner plusieurs téléspectateurs, à la vue des premières épreuves imposées aux artistes.
L’humoriste n’hésite pas à affirmer qu’on le verra au summum de la vulnérabilité pendant la saison de Sortez-moi d’ici! Déjà, on sait que le défi du saut de l’hélicoptère, qu’on a déjà vu à la télévision, l’a mis dans tous ses états.
« Je n’ai pas accepté tout de suite quand on me l’a offert. J’ai réfléchi longtemps. Probablement que la vraie raison pour laquelle j’ai accepté, c’est que c’est une occasion qui ne se présente pas souvent. C’est un privilège, et je pense que je l’aurais regretté, si je ne l’avais pas fait », explique l’humoriste et comédien (notamment dans la série Les bombes, présentement en ondes à Séries Plus) en entrevue avec Showbizz.net.
« Je n’avais pas le choix d’embarquer et de le faire… Mais j’avais vraiment peur! Et je pense que ça paraît à l’écran! Moi, quand j’ai l’air d’un cave, je préfère que ça ne soit pas filmé », poursuit celui qui a ironiquement longtemps emprunté le pseudonyme du « Gros cave ».
Jean-François Mercier était conscient que le concept de Sortez-moi d’ici! irait jouer dans ses peurs profondes et qu’il ne pourrait anticiper ses réactions. La présence d’une équipe de production chevronnée et du filet de sécurité que procurait l’équipe médicale sur place a néanmoins convaincu le grand sensible empli de doutes qu’il est – et pas du tout adepte de sports extrêmes! – de tenter l’exercice. La perspective d’aller chercher des réponses sur lui-même au fil des étapes de la compétition le séduisait aussi grandement.
Une motivation qui n’a toutefois pas empêché Jean-François Mercier de se tenir sur ses gardes, fragile, pendant toute la durée de son séjour au Costa Rica.
« À un moment donné, je me suis levé pour aller aux toilettes dans la nuit. J’ai entendu un grognement en arrière de moi… et je te jure que la tête m’est rentrée dans les épaules! On est vraiment vulnérables », insiste-t-il.
Mais l’expérience en aura valu la chandelle. Jean-François Mercier a bel et bien triomphé de certaines de ses craintes et phobies grâce à Sortez-moi d’ici!
« Je n’ai plus peur des araignées! Quand tu en vois de toutes les grosseurs et de toutes les couleurs au Costa Rica... », image-t-il. « Et je continue, depuis l’été dernier, de faire le décompte de tous les changements que l’émission m’a apportés. »
« Il y a probablement des limites que je me suis mises moi-même, et cette émission m’a fait repousser mes limites. Juste en le regardant, on devine que ça ne doit pas être facile. Moi-même, en me regardant, je le trouve "game", ce gars-là! Si tu veux apprendre quelque chose sur toi-même, ça vient avec une certaine souffrance », pavoise celui qui, dans la foulée du dévoilement de Sortez-moi d’ici!, nous parlait de son importante perte de poids.
Nathalie Simard s’est aussi confiée à nous, ici, sur son passage à Sortez-moi d’ici!